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J'arrive à point, je crois, avec mon anniversaire qui approche. Je suis au calme dans mes responsabilités, légèrement sereine face à mes finances et débute une minime appréciation de la valeur de ma personne dans cette société de fou. Appelons ça de la maturité. J'ai trimé dur pour la gagner, je vais devoir trimer encore plus pour la garder.
Car une fébrilité me gagne, ces dernières semaines. Ce n'est pas l'arrivée du grand Trio. Avec la maturité d'esprit et de corps, on se rend compte de sa mortalité. Une jeune auteure de 24 ans meurt d'une tumeur au cerveau. Les paroles de la chanson 4 minutes de Madonna avec Justin Timberlake, si je meurs demain, je pourrais dire que j'ai fait ce que j'ai toujours rêvé d'accomplir, et ce n'est pas d'enfanter. Paroles, librement traduite, qui m'embarrasse lorsque mon esprit s'accroche à cette partie en écoutant cette chanson comme bruit de fond.
Je dois écrire et être lue.
Point barre. Ce blog était un pied d'attache pour réunir mes pensées et mes talents. 10 000 heures pour arriver à l'état d'expert dans un projet/talent donné. Je ne les ai pas acquises, encore, je crois. J'ai beau avoir commencé à lire et à écrire à un très jeune âge, mais j'eus de longs moments d'arrêt. Manque d'encouragement extérieure et intérieure, maladie mentale, peur extrême de ne pas être à la hauteur, etc.
C'est le temps. Je ne peux pas laisser des Bieber, des Jersey Shore et des Stéphanie Meyer réussir à publier leur bouquin en les regardant avec envie. C'est ridicule. Je suis prête, comme dirait l'autre.
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